top of page
Photo du rédacteurPRÊTS pour la route

ÊTES-VOUS UN CAMPEUR GAFFEUR ? - 10 erreurs à éviter à tout prix!

Dernière mise à jour : 18 nov. 2022

En attendant l’ouverture de la saison de camping, j’ai pensé vous faire rire un peu. Je me confesse : j’ai plusieurs gaffes à mon actif ! Des erreurs de débutants, des oublis stupides et quelques situations légèrement plus sérieuses qui auraient pu mal tourner, mais qui, heureusement, se sont bien terminées.


Mais je ne suis pas le seul à faire des gaffes ! Plusieurs de nos abonnés nous ont raconté leurs petites histoires d’horreur. Et en presque 5 ans sur la route, j’ai été témoin d’un autre beau paquet de bêtises et de fausse-manœuvres.


J’ai sélectionné 10 erreurs parmi les très nombreux exemples que j’ai trouvés. Je vous les présente en ordre croissant, de la 10e à la 1ère , la pire selon moi !



En 10e position :

Toutes voiles dehors


Ça vous est sûrement arrivé de voir partir un voisin de camping avec les couvercles des ventilateurs de toit ouverts. C’est le genre de choses qu’il est très facile d’oublier, surtout quand on est pressé. Mais c’est une petite gaffe qui peut devenir grosse : une fois sur l’autoroute, les couvercles prendront dans le vent comme une voile. C’est sûr et certain qu’à haute vitesse, ils vont arracher. Et là, vous allez vous retrouver avec des ouvertures permanentes dans votre toit. Un problème à régler absolument… avant la prochaine pluie.


Ça me fait penser à autre chose qu’un abonné m’a raconté. Il était en Alaska quand il a croisé un classe C de location avec son extension complètement déployée ! Un homme avait pris la route sans refermer le « slide-out ». Mais ce qui était pire, c’était que sa petite famille était installée sur la banquette de l’extension ! Par ignorance et manque d’expérience, le gars avait mis toute sa famille en danger. Sans compter les autres véhicules dans la voie opposée !


En 9e position :

Les courroies ne sont pas là pour rien


Cette erreur-là, c’est moi qui l’ai faite. C’était dans nos débuts avec la Micro Minnie. Dans notre modèle, la table venait avec des courroies qu’il fallait attacher avant de prendre la route. Une petite tâche pourtant pas très longue, mais qui m’énervait. Je trouvais que la table était très difficile à enlever, alors je me disais que ces courroies étaient probablement facultatives. On les a rangées dans le fond d’un compartiment. Jusqu’au jour où on a fait le tour de la Gaspésie et qu’on a roulé sur une grosse bosse.


On s’est arrêtés immédiatement pour aller vérifier l’intérieur de la roulotte. La table était sortie de son socle et était couchée par terre. Si on avait continué à rouler, elle aurait frappé les bas d’armoires et tout démoli. À partir de ce moment, on a ajouté « courroies » à notre checklist du départ. On en avait pour la table, mais aussi pour l’écran de la télévision. Morale de cette histoire : si le manufacturier les a conçues et fournies, ce n’est pas pour rien !


En 8e position :

Fourmis : à l’attaque !


Qui ne rêve pas d’un camping sur le bord de la mer, sur le beau sable blanc, devant les vagues. Vale et moi, on a trouvé un emplacement comme ça en Californie. Le vrai rêve… sauf que je n’avais pas remarqué qu’autour de nous, et sous la roulotte, il y avait de nombreux monticules et trous de fourmis. Et ce qui devait arriver arriva.


Le lendemain, on s’est réveillés avec des centaines de fourmis dans notre lit. Il y en avait partout dans la Micro Minnie. Sur les murs, sur le comptoir, dans les armoires, dans la salle de bain. Partout, partout, partout, des centaines, des milliers de fourmis. Un vrai CAU-CHE-MAR. Ça fourmillait. Littéralement ! Rien qu’à y repenser, ça me pique !


Je suis parti en fou avec le camion vers la première quincaillerie que je trouverais sur mon chemin. J’ai pris tout ce qu’il y avait comme produits anti-fourmis. Ça m’a coûté 200$. Pas grave : aux grands maux, les grands moyens. On a vaporisé, saupoudré et « push-pushé » pendant une couple d’heures. Finalement, un seul de tous les produits que j’avais achetés était efficace. C’était le Ortho Home Defense. Il fallait l’appliquer autour des pattes de la roulotte, à la base des pneus et partout où les insectes pouvaient monter vers l’intérieur. Ça fonctionnait extrêmement bien. Les fourmis rebroussaient chemin, comme si elles avaient frappé un mur.




On avait réglé un premier problème, mais il en restait un autre, plus désespérant encore : les milliers de fourmis qui s’amusaient déjà dans la roulotte. Celles-là, on a été obligés de les tuer une à une, avec notre doigt et une boîte complète de Kleenex. Quelle aventure.


Notre fin de semaine de rêve devant la plage s’est transformée en désastre. Depuis, je garde l’œil ouvert quand je positionne la roulotte, j’inspecte le sol. Et dans le doute, je vaporise un peu d’Ortho Home Defense. Mieux vaut prévenir que se faire envahir !


En 7e position

Une balloune


C’est autre petite gaffe que j’ai faite, mais je suis sûr que c’est arrivé à plusieurs d’entre vous. Durant les premières semaines avec la Airstream, on ouvrait l’auvent sans trop se soucier de l’angle. On le déployait tel quel, parallèle au sol. On savait qu’il fallait être prudent avec le vent, mais on n’avait aucune idée que la pluie pouvait aussi endommager l’auvent. On l’a appris en Floride, un soir d’orages.


On était couchés. Vers 3 ou 4 heures du matin, Valérie m’a réveillé. Elle trouvait qu’il pleuvait vraiment très fort. On s’est levé et on a ouvert la porte pour vérifier que nos chaises étaient à l’abri pour s’apercevoir qu’il y avait une énorme déformation dans l’auvent. Une méga-bulle d’eau. J’ai couru chercher un balai au milieu de l’orage et j’ai poussé sur la « balloune » pour que l’eau s’écoule. Ça m’a pris plusieurs longues minutes pendant lesquelles le vent et la pluie me fouettaient! J’étais sorti dehors en bobettes. C’était loin d’être drôle (même si je suis crampé en vous le racontant). J’ai finalement réussi à évacuer toute l’eau et à refermer l’auvent. On a été chanceux, il n’était pas brisé. Un auvent de Airstream, ce n’est pas donné.


Et j’ai appris ma leçon. Maintenant, on l’ouvre en lui donnant un angle pour que l’eau s’écoule naturellement. C’est moins beau, mais c’est drôlement moins stressant.


En 6e position

Les valves, ça s’ouvre et… ça se referme.


Encore ici, c’est une erreur courante que je n’ai pas manqué de faire. C’était une période où on faisait beaucoup de route. On s’était arrêtés à une station de vidange et je me dépêchais. J’ai vidé les deux réservoirs, débranché mon tuyau d’égout et refermé le couvercle. J’ai tout rangé et je suis remonté dans le camion, bien fier de mon efficacité.


Le soir, on s’est arrêtés dans un Walmart pour dormir. J’ai fait sortir les chiens et c’est là que j’ai remarqué mes deux valves… en position ouverte! Le contenu des réservoirs d’eau grise et noire n’était retenu que par le bouchon. Heureusement, je l’avais bien vissé et, heureusement, on avait passé la journée à rouler, on n’avait pas beaucoup utilisé l’eau et la toilette. J’ai donc refermé les valves en me disant que la prochaine vidange allait demander un peu de doigté.



Le lendemain, on s’est arrêté à une station pour s’occuper de ça. On a enfilé de longs gants de caoutchouc et placé un sac de plastique sous le tuyau d’évacuation. J’ai dévissé le bouchon lentement, dé-li-ca-te-ment, pendant que Vale tenait le sac pour recueillir l’eau sale coincée entre les valves et le bouchon. Ç’a marché avec un minimum de dégât. On a vraiment évité le pire.


Le pire, par contre, il est arrivé à Michel, un de nos abonnés, même si ce n’était même pas de sa faute ! Il avait fait « déshiversiner » son VR par quelqu’un d’autre qui n’avait pas refermé les valves. Michel s’est installé pour un long week-end au camping et ils ont utilisé lavabos, douche et toilette pendant 3 jours. Au moment de vidanger, il a enlevé son bouchon comme d’habitude et bien sûr… ç’a giclé de tous bords, tous côtés. Il a eu le réflexe de saisir les poignées de ses valves et les repousser. Mais quand même, il avait déjà eu une bonne douche de pieds…


En 5e position

N’arrachez pas les poteaux !


Une fois, on est arrivés à notre emplacement de camping au moment où un technicien était en train de réinstaller le poteau avec la prise électrique. Je suis allé à sa rencontre pour lui demander ce qu’il faisait. Il nous a raconté que le campeur précédent était parti en oubliant de se débrancher ! Et la fiche de son fil était si bien « serrée » dans la prise qu’elle ne s’est pas détachée : le poteau a été arraché au complet ! C’est une distraction bête qui a sûrement coûté cher à ce campeur lunatique.


Jacinthe B., une de nos abonnées, nous en a raconté une bonne, cette fois avec le tuyau d’approvisionnement en eau. Le poteau était très mal situé et le robinet était installé à 3 pouces du sol. Quand ils sont partis, ils ont « roulé » sur le robinet et l’eau s’est mise à sortir du tuyau comme un geyser. Les propriétaires ont été obligés de couper l’approvisionnement en eau pour l’ensemble du camping. Sans préavis. Boom, plus une seule goutte d’eau pendant une couple d’heures, le temps que le plombier vienne réparer tout ça. Ouf, pas facile pour les gens qui étaient dans la douche en train de se savonner…


En 4e position :

Les cale-roues. À. Chaque. Fois.


C’est Gabriel, mon beau-frère, qui a fait cette gaffe-là. Il était chez lui, dans son entrée de garage, en train de détacher sa roulotte. Il a tenu pour acquis qu’il n’y avait aucune pente. Mais, même si c’est invisible à l’œil nu, les entrées d’autos ont toujours une légère inclinaison vers la rue pour l’écoulement de l’eau.


Sûr de lui, Gabriel n’avait pas mis ses cale-roues. Comme de raison, en la détachant, la roulotte s’est mise à descendre vers la rue. Lentement au début, puis de plus en plus vite avec les secondes. Heureusement, la roulotte était petite et pas très lourde et Gabriel a eu d’excellents réflexes. Il a couru au-devant de l’attache et frappé un bon coup sur la tongue avec son pied pour changer la trajectoire de la roulotte. Ainsi, au lieu de se ramasser dans la rue, sa caravane a fini sa course dans un arbre, devant la maison.



La morale de cette histoire : même si vous pensez que c’est bien droit, ce ne l’est pas ! Placez toujours vos cale-roues avant de désengager votre caravane. Toujours, toujours toujours. À. Chaque. Fois.


En 3e position :

La pompe à l’eau actionnée pendant qu’on roule : une mauvaise idée


À la fin d’une longue journée sur la route en Californie on s’est arrêtés dans un camping pour dormir. J’avais une grosse envie, alors aussitôt arrivés à notre emplacement, j’ai voulu aller aux toilettes avant de détacher la roulotte et terminer l’installation. J’ai ouvert la porte de la Micro Minnie et… j’ai reçu une méga-vague d’eau !


C’est seulement une fois le dégât d’eau épongé que j’ai compris ce qui s’était passé. On avait roulé avec la pompe à eau actionnée. Je me suis souvenu qu’un camion avait freiné en urgence devant nous à un moment donné. Je l’avais évité par la droite en donnant un coup de roue. La manœuvre avait été pas mal sèche et j’avais senti que ça avait secoué la roulotte. Mais contrairement à l’épisode de la bosse en Gaspésie qui avait fait sortir la table de son socle, on avait continué notre chemin sans vérifier l’intérieur de la caravane. On n’avait donc pas pu voir qu’un robinet s’était ouvert avec la grosse secousse et que la pompe avait répondu à la demande… jusqu’à vider entièrement les 30 gallons d’eau fraiche. Évidemment, une fois le réservoir d’eau grise rempli (il était ½ plus petit que celui de l’eau fraiche), tout a débordé. Les drains de la douche, ceux des éviers. Tout un dégât et une erreur qu’on aurait tellement pu éviter.


En 2e position :

Quand on fait prendre une douche à notre réservoir d’eau noire… et que c’est toute la roulotte qui est mouillée


On était installés avec la Airstream sur un camping en Floride quand je me suis rendu compte que le réservoir d’eau noire commençait à sentir. Il était dû pour un bon nettoyage. Notre roulotte était équipée d’une entrée pour faire un « tank flush ». J’ai branché le boyau et ouvert l’eau en laissant la valve de vidange ouverte pour l’écoulement de l’eau. Ensuite, j’ai fermé la valve. Je voulais faire monter l’eau pour rincer en profondeur. J’ai laissé le boyau en place et je suis entré dans la roulotte pour surveiller le remplissage du réservoir avec le tableau de bord.


Vale était au comptoir de la cuisine devant la machine à café. Elle m’a demandé d’aller voir ma mère pour lui en offrir une tasse. Maman étrennait sa toute nouvelle roulotte dans l’emplacement voisin du nôtre. Je suis parti à la course. Rendu chez elle, parle, parle, jase, jase, veux-tu un petit café… j’ai complètement oublié ce que j’étais en train de faire.


À un moment donné, j’entends la voix de Vale : « Alex, Alex ! ».


Oups.


J’ai couru comme un fou jusqu’à notre roulotte : de l’eau coulait en rigoles sur l’aluminium de la Airstream. Je savais trop bien quel était le problème. Le réservoir était tellement rempli, l’eau avait envahi l’évent: elle ressortait par le toit comme la lave d’un volcan.


Je me suis précipité de l’autre côté de la roulotte et tiré sur la valve pour vider le réservoir. Mais le mal était fait.


Morale de cette histoire : ne jamais quitter son poste quand on utilise le système de la tank flush. Et mieux, respecter les consignes du fabricant et laisser la valve de vidange en position ouverte durant tout le processus.


En 1ère position :

1. Le geyser


La pire erreur de ma liste est celle d’un de nos abonnés, Stéphane. Il s’était trouvé un emplacement avec 3 services dans un beau camping. En s’enregistrant, on lui avait spécifié qu’il devait absolument installer un beigne à l’extrémité de son tuyau d’égout. Ce genre d’accessoire permet de le serrer en place dans le trou et d’éviter qu’il ressorte tout seul avec la pression d’eau. Le beigne permet aussi de retenir le tuyau afin qu’il ne descende pas trop profondément dans la canalisation.


Stéphane n’avait pas cet accessoire dans son arsenal. Il n’avait d’ailleurs aucune idée de ce qu’un « beigne » était. Il a donc installé son tuyau d’égout comme il le faisait toujours, c’est-à-dire en le laissant pendre d’un bon deux pieds dans le trou.


Une fois son VR et toutes ses choses bien installés, il est parti faire une longue marche. À son retour, ça sentait mauvais dans le coin… En jetant un œil, il s’est rendu compte qu’il y avait un geyser brun sur l’emplacement de son voisin !


Inutile de dire que le voisin en question était paniqué et… enragé. Parce que cet accident merdique n’était pas sa faute à lui, mais plutôt celle de son voisin, notre Stéphane, qui a laissé pendre son tuyau d’égout dans le trou jusqu’au plancher de la conduite principale qui desservait tous les sites de cette partie de camping.


Durant la promenade de Stéphane, le voisin avait vidé ses réservoirs. Les eaux sales ont buté sur le tuyau trop long et ont remonté vers l’expéditeur pour ressortir en fontaine sur ses pieds !


Merde. C’est le cas de le dire.


***


Toutes ces anecdotes nous font bien rire, même si certaines d’entre elles auraient pu mal virer. Quelques-unes de ces erreurs sont dues à des distractions, d’autres ont été causées par l’ignorance des règles de bases. Mais une autre bonne partie de ces gaffes sont simplement des oublis. Voilà pourquoi il est bon d’avoir une check list, une « liste à cocher » de taches à faire avant de quitter notre emplacement. On peut la conserver dans son téléphone intelligent, sur une feuille de papier ou encore faire comme Bernard, un autre de nos abonnés allumés, qui s’est fabriqué un système d’épingles à linge avec un code de couleurs qu’il installe sur son volant. S’il reste une épingle accrochée au moment de partir, c’est qu’il a oublié quelque chose!


Voici, en terminant, une suggestion de « check list » de départ. Complétez-la ou adaptez-la avec les particularités de votre VR. Et quittez votre emplacement avec l’esprit tranquille !


LA CHECK LIST DE BASE


1) Ranger et sécuriser tous les objets dans la roulotte (écrans de téléviseur, table, objets de décoration, etc.).


2) Fermer tous les systèmes (pompe à eau, chauffage, chauffe-eau, etc.).


3) Fermer les ventilateurs et verrouiller les couvercles.


4) Ramasser tous les objets sur le terrain et rentrer l’auvent et les extensions.


5) Débrancher et ranger le boyau d’alimentation en eau (et le régulateur de pression, s’il y a lieu).


6) Débrancher et ranger le fil d’alimentation électrique (et son adaptateur, s’il y a lieu)


7) Pour les roulottes et tentes-roulottes : effectuer toutes les étapes pour attacher la roulotte au véhicule remorqueur en vérifiant :

- que l’attache-remorque du véhicule remorqueur est sécurisé et toutes les goupilles-épingles (pins) sont bien en place;

- que la boule est bien insérée et sécurisée;

- que les chaînes d’urgence sont bien installées;

- que le système de freins d’urgence (en cas de désengagement) est bien connecté.


8) Vérifier le fonctionnement des feux arrière et des clignotants du VR.


9) Faire un dernier tour du VR pour s’assurer qu’il est prêt à prendre la route : couvercles et portes verrouillées, pattes bien relevées, fenêtres et stores fermés, marches rétractées, etc.


10) Avancer le VR hors de l’emplacement et faire un dernier tour du site pour vous assurer que rien n’a été laissé derrière.


Vous aimez nos articles et aimeriez nous supporter et nous aider à vous en offrir encore plus? Joignez la famille PRÊTS pour la route! Pour seulement quelques $ par mois, vous aurez accès à nos épisodes à l’avance, nos guides vidéo ainsi que nos Facebook Lives privés dans lesquels on jase avec vous de nos projets et on réponds à toutes vos questions pour vous aider à planifier vos prochaines aventures! Au plaisir de vous y retrouver! Cliquez ici pour vous joindre!

13 503 vues0 commentaire

תגובות


bottom of page