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Chefchaouen, la ville bleue du Maroc : notre première escale et un choc culturel magnifique



Dès qu’on a passé la frontière entre l’Espagne et le Maroc, on ne savait pas trop à quoi s’attendre. L’idée de découvrir ce nouveau pays nous excitait, mais on n’était pas du tout préparés. Pas d’itinéraire défini, pas de recherches sur les coutumes locales, même pas un guide de voyage dans la van. Et pourtant… après à peine deux heures de route, on s’est retrouvés dans l’un des endroits les plus mémorables de notre périple : Chefchaouen.


Une route qui change les idées reçues

La route vers Chefchaouen a été notre première surprise. On s’attendait à du sable, du désert, des routes poussiéreuses. Mais non. Ce qu’on a découvert, c’est un Maroc verdoyant, montagneux, traversé par des lacs aux eaux émeraude et des forêts denses. L’asphalte était impeccable presque tout le long du trajet — bien loin de l’image qu’on s’était faite du pays.

On a roulé à flanc de montagne, avec des vues spectaculaires de chaque côté. Et, en fond sonore, un appel à la prière s’est fait entendre pour la première fois. Une ambiance envoûtante, un peu mystique, qui nous a plongés immédiatement dans une autre culture, un autre rythme.


Pour voir notre épisode sur Chefchaouen:


Chefchaouen : une ville bleue aux mille ruelles

Quand on arrive à Chefchaouen, le choc visuel est immédiat. La ville est nichée dans les montagnes du Rif et chaque rue, chaque escalier, chaque porte semble avoir été plongée dans un bain d’indigo. Le bleu est omniprésent : sur les murs, les sols, les fenêtres, même dans le ciel.

On ne connaissait pas encore la signification de ces couleurs, mais plusieurs explications circulent. Le bleu représenterait la paix, la spiritualité, la Méditerranée… et il servirait aussi à repousser les moustiques. Et en effet, on n’en a pas vu un seul.

Se promener dans la médina, c’est comme marcher dans une carte postale. Chaque ruelle étroite débouche sur une autre, tout aussi pittoresque. Des petits chats se promènent, des marchands proposent leurs articles colorés — tapis, poteries, savons, épices… tout ça avec une hospitalité unique.


La médina : cœur vibrant de Chefchaouen

On était à la recherche de la médina sans vraiment savoir ce que c’était. C’est finalement un local qui nous a appris qu’on y était déjà. La médina, c’est le vieux centre historique des villes marocaines. Ici, à Chefchaouen, elle est particulièrement bien préservée et pleine de vie.

En se perdant dans ses ruelles, on découvre des étals de marché, des cafés animés, des enfants qui jouent dans les rues, des vieillards qui discutent à l’ombre… C’est vivant, bruyant, mais jamais oppressant. Et toujours, ce bleu omniprésent, qui apaise malgré le tumulte.


Premier repas marocain : la découverte de la tajine

On a profité de notre passage dans la médina pour tester notre premier vrai repas marocain. J’ai choisi une tajine au citron et au poulet, Valérie a pris celle aux crevettes. Accompagnés de pain local, de thé à la menthe et de frites (oui, un petit clin d’œil à la Belgique!), c’était tout simplement délicieux. Des saveurs nouvelles, des épices qu’on n’arrive pas toujours à identifier, mais qui nous laissent une impression durable.


La kasbah de Chefchaouen

En explorant un peu plus loin, on est tombés sur la kasbah, une ancienne forteresse au centre de la médina. L’entrée était payante (80 dirhams par personne), et comme notre temps était limité, on n’a visité que la cour intérieure. Cela dit, c’est un bon point de départ pour ceux qui souhaitent découvrir l’histoire de la ville, avec un petit jardin et une vue possible sur les remparts.


Un voyage dépaysant... mais exigeant

Ce premier contact avec le Maroc nous a complètement dépaysés. Mais on doit être honnête : c’est un voyage qui demande un peu d’expérience. Dès la frontière, les démarches sont nombreuses et parfois confuses. Il faut s’adapter à des normes très différentes : des toilettes turques, des douches rustiques, des restaurants où on ne comprend pas toujours le menu, des zones rurales où personne ne parle anglais (et nous, pas arabe non plus!).

Mais c’est aussi ce qui fait la beauté du Maroc. On n’est pas là pour vivre la même routine qu’à la maison. On est là pour être surpris, bousculés, émerveillés. Et à ce niveau, Chefchaouen remplit toutes les cases.


Moulai Idriss : notre deuxième arrêt

Après Chefchaouen, on a pris la route vers Meknès, mais en chemin, on s’est arrêtés un peu par hasard à Moulay Idriss Zerhoun, une petite ville qu’on n’avait jamais planifiée visiter. C’était un dimanche soir, la ville était animée, remplie de familles sur les terrasses. On a mangé des grillades locales dans un petit resto de bord de route — brochettes, olives, pain chaud… un pur bonheur.

Ce moment, totalement improvisé, a été l’un des plus marquants de la journée. On s’est sentis au cœur du Maroc, loin des circuits touristiques, avec l’impression d’être accueillis chez des gens qu’on ne connaissait pas encore, mais qui nous faisaient déjà sentir chez nous.


Top 10 des choses à ne pas manquer à Chefchaouen et ses environs

  1. Se perdre dans la médinaPrenez le temps de flâner dans les ruelles bleues, sans GPS. C’est le meilleur moyen de s’imprégner de l’ambiance unique de la ville.

  2. Photographier les portes bleuesChaque coin de rue est une œuvre d’art. Les amateurs de photo vont se régaler.

  3. Monter jusqu’au point de vue du ras El MaaEn marchant un peu à l’est de la médina, on trouve un petit ruisseau et une vue panoramique sur la ville.

  4. Visiter la kasbahPour en apprendre un peu plus sur l’histoire locale et profiter d’un moment au calme dans sa cour intérieure.

  5. Manger une tajine localeC’est un incontournable. Que ce soit au poulet, au citron, aux légumes ou aux fruits de mer, c’est un festin à chaque bouchée.

  6. Boire un thé à la menthe sur une terrassePause obligatoire. C’est aussi l’occasion de discuter avec les locaux.

  7. Faire le marchéOn y trouve de tout : fruits, épices, vêtements, savons, et objets d’artisanat. L’endroit parfait pour ramener un souvenir.

  8. Acheter un attrape-rêves ou un tapis tissé à la mainBeaucoup d’objets sont fabriqués localement et racontent une partie de la culture berbère.

  9. Assister à un appel à la prièreMême si on n’est pas croyant, c’est un moment fort qui reflète l’âme du pays.

  10. Faire un détour par Moulay IdrissUne ville hors des sentiers battus, authentique et chaleureuse, idéale pour goûter à une autre facette du Maroc.


En conclusion

Chefchaouen a été notre porte d’entrée dans ce grand pays qu’est le Maroc, et quelle entrée en matière! On a été émerveillés par la beauté de la ville, surpris par la gentillesse des gens, et surtout, profondément touchés par la richesse de cette culture que l’on commence tout juste à découvrir.

Si vous avez l’occasion d’y aller, foncez. Et si vous préparez un roadtrip en van comme nous, sachez que le Maroc est un terrain d’aventure à la fois accessible et fascinant, mais qui mérite un minimum de préparation.


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Nous sommes un jeune couple originaire de la belle ville de Québec au Canada. On voyage à travers le monde avec notre chien depuis 2016!

 

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© 2023 PRÊTS pour la route - Alexandre et Valérie

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